Knowledge Graph et référencement, pour le meilleur !

Enfin ! Enfin un moteur de recherche se met à la place des utilisateurs ! Le Knowledge Graph de Google, bien qu’à ses débuts, a pour objectif de comprendre réellement ce que vous voulez savoir, pour vous donner la réponse la plus pertinente, et plus seulement une liste de liens à farfouiller pour trouver votre réponse. C’est une révolution aussi pour la création site e-commerce, puisqu’il va falloir s’adapter à cette nouveauté, qui concerne essentiellement le référencement site internet.Exemple du Knowledge Graph de l'agence web RIA Création.

C’est (bientôt) fini le temps où, derrière votre écran, vous vous décarcassiez la tête pour trouver une combinaison de mots-clefs qui vous permette de trouver la réponse à votre question. Mine de rien, avec les dérives de la recherche basée sur les mots-clefs, chaque internaute s’est transformé en spécialiste du moteur de recherche sans le savoir. Rappelez-vous, la première fois que vous vous êtes mis devant Google, vous avez spontanément posé une question, « qui a réalisé Point Break ? », puis au fur et à mesure de votre pratique, vous avez changé de sémantique pour taper plutôt « point break réalisateur ». Ce qui a eu pour conséquence, pour chercher ne serait-ce qu’un livre quand on a oublié le titre et qu’on ne se rappelle que de détails, de devoir taper et retaper des mots-clefs, lire une page, une autre, retaper de nouveaux mots-clefs. On a cru que ce foutu moteur de recherche était vraiment niais, alors on tapait façon télégramme : « livre léonard de vinci femme tableau ». Pour trouver… rien. On a réessayé les phrases bien construites : « le livre qui parle de la femme qui est censée apparaitre sur le tableau de léonard de vinci ». Depuis peu cela donnait quelque chose (comment a-t-on pu oublier Da Vinci Code ?), même s’il n’y a que le premier résultat qui soit bon. Cela signifie en somme que Google, comme vous, comprend mieux quand vous parlez normalement. Autre avancée remarquable, avant, Google vous proposait des recherches ; maintenant, il vous apporte de vraies réponses. Mais il n’est pas sûr (de lui, de vous) donc il donne le choix grâce au Knowledge Graph.

Si vous possédez un site marchand, cela vous concerne directement puisque vos clients potentiels vont procéder de la même façon que vous pour vous trouver (après tout, vous êtes aussi un client potentiel pour d’autres boutiques en ligne). Pour manifester clairement que vous êtes le meilleur, avez les meilleurs produits, au meilleur prix avec la meilleure livraison, il va falloir le faire comprendre au Knowledge Graph, et c’est un peu différent qu’avant, quand il suffisait de bourrer vos méta-balises avec des mots-clefs. De plus le Knowledge Graph intègre depuis quelques semaines des publicités dans ce nouveau cadre d’information.

De l’obligation d’avoir un profil Google+

Pour les entreprises, les marques et toutes les boutiques en ligne qui n’avaient jusqu’à présent que deux options pour se faire connaître, le référencement naturel ou le payant (Google Adwords), le Knowledge Graph apporte une nuance. Rien qu’une agence web ne puisse faire pour vous, puisqu’il s’agit de créer (si ce n’est pas encore fait) un profil Google+ et de l’optimiser pour le Knowledge Graph. En effet, ce sont en partie les informations que vous renseignez dans ce réseau social qui apparaîtront dans le fameux cadre. C’est plutôt simple à faire, car lorsque vous créez un compte gmail, vous avez d’office un compte G+ joint, et si vous mettez une adresse, des photos et une visite virtuelle, ces informations apparaissent sur Google Map et maintenant également sur le Knowledge Graph. Pour un site marchand, remplir soigneusement toutes ces données est primordial pour offrir à vos clients une carte de visite complète et les inciter à franchir le pas (ou plutôt le clic). Lucky Jet jet-lucky.com est un jeu d’argent qui visualise une augmentation des cotes de pari de l’utilisateur, ce qui crée l’illusion d’un contrôle sur ce qui se passe. En fait, il s’agit d’une banale machine à sous de casino en ligne au design inhabituel qui attire l’attention des joueurs avec une apparente nouveauté. Mais même en cela, le jeu Lucky Jet Crash n’apporte rien d’innovant à l’industrie, étant une copie exacte de projets de jeu aussi sensationnels que le jeu d’argent et d’autres divertissements du genre crash que nous avons exposés.

Des résultats plus pertinents pour les utilisateurs

Le Knowledge Graph est capable de distinguer les nuances. C’est là toute son originalité et la révolution qu’il représente. C’est important car en réduisant l’angle de la recherche, Google la rend plus pertinente encore qu’en se basant sur les mots-clefs et le tissage des liens (de façon basique, c’est ce dont il s’agissait avant pour la recherche Google). Le client tape des mots-clefs, Google lui offre plusieurs options de sens, à force de restreindre sa cible le client tombe sur ce qu’il cherche, c’est-à-dire vous !

Des clients mieux ciblés

Autant les utilisateurs trouvent plus facilement ce qu’ils cherchent grâce au Knowledge Graph, autant les e-commerces trouvent de meilleurs visiteurs. Toujours grâce à la capacité de compréhension du Knowledge Graph, un visiteur qui vient sur votre site aura suivi un chemin balisé selon ses souhaits, donc il y a plus de chances qu’il soit satisfait, et devienne un client fidèle.

Des statistiques plus efficientes

Puisque les utilisateurs ont désormais un accès direct à l’information recherchée, les pages qui leur sont proposées sont censées correspondre exactement à ce qu’ils veulent. Il devrait y avoir une incidence sur le taux de rebond, c’est-à-dire quand un internaute quitte votre site après n’avoir consulté qu’une page, ce qui arrivait principalement car cela ne correspondait pas à ce qu’il voulait (recherche trop vague, site qui travaille des mots-clefs larges pour ratisser large). Ce taux devrait réduire car le Knowledge Graph aura épuré les résultats les moins pertinents, donc si l’utilisateur atterrit sur votre site, c’est qu’il doit y trouver un intérêt.

Des mots-clefs plus contextuels

Il y a encore peu, compiler des mots-clefs n’avait pas de sens pour le référencement, puisqu’il fallait surtout trouver les combinaisons de mots les plus tapées. Par exemple, pour un site qui vend des produits de beauté, il y a peu de chance que les internautes tapent « boutique en ligne de produit de beauté » mais plutôt simplement « produit de beauté ». Avec le Knowledge Graph, il va falloir référencer en contextualisant. Il faut se définir de la façon la plus juste possible et éviter les données vagues qui avant pouvaient tout de même ramener des clients (mais qui, on l’a vu, favorisait aussi un fort taux de rebond).

Google recentre ainsi sa principale activité sur l’utilisateur. Ce retour aux sources, qui est sa règle n°1, est une amélioration pratique. Cela permettra par exemple de faciliter le passage aux requêtes orales avec la Google Glass par exemple, ou les téléphones sous Android. À termes, nous allons réellement converser avec Google et obtenir des informations intéressantes.

Quant à la crainte de voir vos clients rester sur le pas de porte virtuel de votre site, elle est infondée. Si vous êtes un site marchand, les visiteurs seront toujours obligés d’entrer pour passer leur commande, créer un compte et payer. Du moins Google n’a pas encore étendu le Knowledge Graph à ce niveau.

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