Amazon se diversifie et ça lui réussit 2/2

Chez Ria Création, votre agence web spécialiste de la création de sites e-commerces, nous avons observé les récents agissements d’Amazon. Le géant américain du commerce en ligne se lance plus que jamais dans la création et dans la commercialisation de vêtements et accessoires de mode. Une initiative prometteuse qu’Amazon doit continuer d’alimenter en résolvant plusieurs problématiques.

Femme devant un ordinateur surfant sur des sites e-commerces.

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Challenges

L’un des écueils du commerce uniquement en ligne, c’est précisément de ne pas avoir de point d’ancrage physique. Impossible pour les clients d’essayer cette veste ou ce pantalon à pinces. Dès lors, comment savoir si cela vaut qu’on le coup qu’on dégaine la carte bleue ? Pour l’heure, ce sont surtout les produits basiques d’Amazon qui intéressent les acheteurs, tels que les tee-shirts et les caleçons, pas les pièces de designers.

D’autre part, l’e-commerce engendre environ 30 % de retours, contre 10 à 15 % pour des magasins physiques. Ce pourcentage pourrait être revu à la hausse lorsque les fashion clients d’Amazon commenceront à acheter davantage d’articles de mode, d’autant que les retours sont gratuits. Le coût engendré par l’organisation logistique de tout cela pourrait grimper de manière sévère.

En berne sur le haut de gamme

Le développement du segment mode d’Amazon a déjà séduit un certain nombre de marques telles que Levi’s, Calvin Klein, Emporio Armani ou encore Lacoste, mais peine à gagner le cœur des créateurs de luxe. La raison en est simple : Amazon semble être une plateforme dédiée à la consommation de masse, pas à un public sélectif et délicat. Et cela ne colle pas au créneau des marques haut de gamme. C’est notamment pour les faire changer d’avis qu’Amazon a ouvert ses propres studios photos. Download site rips for free

En chiffres

Il semblerait que le segment vêtements et accessoires de mode représente 6 % du catalogue de l’entreprise. Et le taux de croissance de cette activité est très intéressant puisqu’il atteint 25 % par an, contre 2,5 % pour l’ensemble de l’industrie de l’habillement. En 2015, les ventes de vêtements sur Amazon ont généré 16 milliards de dollars sur le sol américain, soit 14,1 milliards d’euros.

Globalement, la firme semble bien embarquée avec ses 300 millions de clients, ses algorithmes informatiques capables d’identifier les besoins des acheteurs, son réseau logistique, ses livraisons gratuites ou encore, la richesse de son catalogue. Le groupe pourrait bien poursuivre son aventure mode en établissant des partenariats avec des boutiques physiques, dans le but d’améliorer l’expérience d’achat grâce à son expertise.

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