L’univers WeChat, plus fort que les Gafa ? -2

Dans le précédent article du blog de RIA Création, l’équipe rédactionnelle de l’agence – spécialisée en référencement Google – a observé de près la super plateforme chinoise WeChat. Rattrapage par ici, si vous souhaitez comprendre en quoi elle est « super » !

Plateforme chinoise WeChat.

https://www.flickr.com/photos/albert_hsieh/

L’appli inspirante

Pour de nombreux experts du numérique, l’appli chinoise est plus sophistiquée que ses cousines ricaines. Même ce bon David Marcus, qui pilote Facebook Messenger, a concédé qu’il trouve l’application « inspirante ». Notons que les fameuses Gafa (les entités Google, Facebook, Amazon et Apple), sont bannies du pays. Ce qui facilite évidemment la toute-puissance de WeChat. L’empire du milieu quant à lui, tente d’exporter son chef-d’œuvre au-delà des frontières depuis 2013. Mais visiblement, la sauce prend mal.

Les fonctionnalités les plus complexes ne sont arrivées qu’en Afrique du sud. D’après Michel Yeo, analyste pour IDC Research, cité dans un papier économique du média suisse Le Temps, « les internautes occidentaux sont moins réceptifs à ce genre de services. Ils se méfient des plates-formes informatiques qui permettent de faire trop de choses en même temps pour des questions de vie privée et de partage des données ».

Comment fonctionnent les « bots » ?

WeChat permet autant de services parce qu’il est truffé de robots. On les appelle « bot », ou « chatbots ». Ces derniers sont composés d’algorithmes capables d’identifier des mots-clés dans le texte tapé par les consommateurs. Produits de l’intelligence artificielle, ils fonctionnent sur le principe du « machine learning ». C’est-à-dire que plus les consommateurs interagissent avec les entreprises et/ou la marque via les chatbots, plus ces derniers apprennent et deviennent intelligents. Et si la plupart des bots fournissent un service clientèle pratique mais basique, certains autres excellent.

Exemples fameux

Parmi les chatbots les plus utilisés, on trouve Xiaolce, sorte de mini-programme développé par Microsoft. Ce bot séduit plus de 40 millions d’utilisateurs en Chine et au Japon. Il est un programme complet, dans le programme complet (la répétition est volontaire, hein). Belle mise en abîme, quoi. Il est capable de répondre à tous les genres de questions (météo, sorties ciné, meilleurs restos du coin, etc.) mais est aussi un super stalker. Il sait observer le comportement de vos contacts sur les réseaux sociaux et formuler des réactions appropriées. Il sait même répondre aux messages vocaux, toujours en fonction de l’interlocuteur. Étonnant, le bo(t)nhomme.

Celui qui plaît également beaucoup, c’est le compte Chumen Wenwen. Il fonctionne à base de reconnaissance vocale, à la manière de Siri et de Google Now. Tout pareil que Xiaolce, il renseigne un peu sur tout et n’importe quoi.


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Parmi les sources :
https://www.letemps.ch/economie/2017/02/16/wechat-lapplication-chinoise-faire
Focus – LE GÉANT CHINOIS WECHAT, PRÉCURSEUR EN MATIÈRE DE BOTS
http://www.leparisien.fr/high-tech/tencent-la-messagerie-wechat-dope-les-benefices-17-08-2016-6048183.php https://www.lesechos.fr/journal20170519/lec1_une/0212107398602-en-chine-alibaba-et-wechat-les-geants-du-digital-se-moquent-de-la-crise-2088109.php

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