La chasse aux « fake news » est lancée -1

Mi-novembre, Facebook et Google s’érigeaient publiquement contre la désinformation digitale (les fake news ou informations mensongères). Ils avaient annoncé, comme ça, qu’ils n’autoriseraient plus les sites ou applications diffusant des informations trompeuses à faire leur promotion via la publicité. Vu le pactole que cela représente pour ces géants américains, on avait le droit de douter de cette déclaration pleine de conscience citoyenne. Mais à ce jour, force est de constater que ces deux piliers du web passent à l’acte. À l’agence web, on a décrypté pour vous ce processus d’apparence complexe, aux multiples ramifications.

Capture d'écran d'une publication Facebook dont on a déroulé l'onglet de droite qui permet de signaler ladite publication.

Capture d’écran d’une publication Facebook dont on a déroulé l’onglet de droite ; lequel permet de signaler ladite publication.

Le choc américain

Durant les élections présidentielles américaines, on a vu toutes sortes d’articles aux titres racoleurs circuler sur la toile.  » Le pape François surprend tout le monde, apporte son soutien à Donald Trump pour la présidence «  est sans doute celui qui a le plus marqué les esprits.  » L’agent du FBI derrière la fuite des e-mails d’Hillary retrouvé mort, victime d’un meurtre maquillé en suicide «  n’était pas mal non plus.

Ce genre d’écrits est l’œuvre de plateformes « attrape-clics », si l’on peut dire. L’idée : générer du trafic et se faire un max d’argent. Oui mais voilà, la curiosité, l’incrédulité et/ou le discernement ne sont pas donnés à tous. Et aux États-Unis, on a l’amère impression que cela a largement influencé les utilisateurs du web au moment de jeter leur bulletin dans l’urne. En sus des sites attrape-clics, il existe les supports complotistes et parodiques, dont le rôle est également crucial dans la désinformation. Ce sera justement l’objet d’un prochain article.

Plusieurs solutions

Pour contrer ce phénomène massif de fake news, plusieurs acteurs se sont alliés. En première ligne, on trouve des médias français et étrangers, Facebook et Google. Et puisque les présidentielles françaises approchent, on se dit qu’il est temps d’agir. Histoire d’éviter une recrudescence de désinformation virale chez les habitants de l’Hexagone.

Du côté de Facebook

Addressing Hoaxes and Fake News from Facebook on Vimeo.

Pas plus tard que le 6 février, l’entreprise pilotée par Mark Zuckerberg a annoncé la création d’un partenariat avec huit médias français. Il s’agit de L’Express, de l’Agence France Presse (AFP), Le Monde, 20 Minutes, Libération, BFMTV, France Télévision et France Médias Monde. Le directeur général de Facebook a beau estimer que les hoax ne représentent qu’1 % des informations circulant sur le réseau social, il compte tout de même leur faire la guerre.

Le plan ? Proposer aux utilisateurs de Facebook de signaler les contenus qu’ils estiment faux, tout comme on peut déjà signaler une publication dérangeante (en cliquant en haut, à droite de celle-ci. Voir première photo). Il suffira de choisir le motif « fake news » ou fausse information. Chaque lien étiqueté de la sorte sera catapulté dans une zone à laquelle les médias partenaires auront accès. Si au moins deux de ces huit médias confirment la fausseté de l’information, l’article sera affublé d’une alerte mettant l’internaute en garde. Homemade porn https://www.amateurest.com/ USA.

L’alerte fake news !

Elle sera facilement identifiable grâce à son symbole : un triangle contenant un point d’exclamation, à l’image du panneau danger de la signalisation routière. Une mention signalant que des vérificateurs indépendants remettent en cause la véracité de l’information apparaîtra également. Il restera possible de partager l’article, définitivement notifié « fake news« . En revanche, l’auteur du contenu dénoncé ne pourra plus mettre en avant celui-ci via la publicité. Parole tenue pour Facebook, a priori.

Notons que l’algorithme chargé de distribuer les contenus sur le réseau social pourra modérer la diffusion des articles épinglés par les médias vérificateurs. Ce dispositif est déjà en phase de test aux États-Unis, va l’être en Allemagne, et devrait débarquer en France sous peu. On vous tient au courant !

La deuxième partie de cet article arrive vite ! Suivez l’agence de référencement Google sur Facebook.

Parmi les sources :
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/02/06/huit-medias-francais-s-allient-a-facebook-dans-sa-lutte-contre-les-fake-news_5075054_3236.html
http://www.lexpress.fr/actualite/medias/contre-les-fake-news-le-monde-degaine-decodex_1875079.html
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/facebook-permet-a-ses-utilisateurs-de-lutter-contre-de-fausses-informations_1861141.html
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/contre-les-fake-news-huit-medias-francais-dont-l-express-s-allient-a-facebook_1876487.html

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