Google, modérateur de publicité 2/2

À l’agence de création de site web Ria Création, on s’intéresse à Google et à ses prises de position quant à la diffusion de publicités. Pour vous mettre à jour, jetez un œil à la première partie de cet article.

Un ordinateur portable affichant la page d'accueil de Google.

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Nous nous étions arrêtés sur le fait qu’en France, 24 à 30 % des utilisateurs du web possèdent un bloqueur de publicités en ligne. Pour quelle raison ? Dans le simple but de retrouver un peu de confort de lecture.

Vous savez, ces chaussures noires que vous avez cherchées l’autre jour sur Google, et qui vous poursuivent sur chaque page internet maintenant. Eh bien c’est cela que les internautes veulent éviter grâce à leur adblocker – terme anglophone pour bloqueur de publicités.

Perte colossale

Le plus célèbre des adblocker s’appelle AdBlock Plus. C’est le grand ennemi de Google. En janvier, le fameux bloqueur affichait plus de 500 millions de téléchargements au compteur. Malin, le logiciel ne laisse apparaître que ses amis : les annonceurs qui lui versent des billets.

L’ennui, c’est que ce mécanisme, s’il rend service à l’internaute, met à mal l’éditeur de contenu. Il se trouve dans l’incapacité d’honorer le contrat qui le lie à l’annonceur et gagne notablement moins d’argent. Un rapport de la société PageFair datant de quelques mois, estime à 21,8 milliards de dollars les pertes de revenus liées aux bloqueurs de publicités dans le monde, en 2015. Google, numéro un mondial de la publicité en ligne, a perdu à lui seul 6,6 milliards de dollars de recettes publicitaires en 2014.

Quelle solution ?

Google a décidé, non pas de jouer au bloqueur de publicités, mais de s’allier aux médias en ligne afin de décourager les internautes d’utiliser leurs adblockers. « Nous pensons que les internautes ne sont pas contre la publicité, qu’ils savent nécessaire à la pérennité des médias gratuits. Ils sont en réalité contre certains types de formats publicitaires, notamment sur mobile, qui sont trop intrusifs », a précisé Carlo d’Asaro Biondo, président de Google Europe.

Google travaille donc sur une charte qui visera à définir ce qui se fait, et ce qui ne se fait pas en matière de publicité sur le web. Mieux, le moteur de recherche Chrome (de la société Google) devrait bientôt bloquer de lui-même les publicités les plus intrusives. Va-t-on vers une moralisation de la diffusion des publicités sur Internet ? Nous devrions en savoir plus durant l’été.

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