Clés pour les écrivains en herbe -2

Comment améliorer son niveau d’écriture ? Voilà une question que se posent tous les amoureux des mots – journalistes, rédacteurs web et écrivains divers et variés. À l’agence web Ria Création, nous avons trouvé une piste attestée par une étude publiée dans l’International Journal of Business Administration* et relayée dans quelques articles de presse anglophones. Un sujet que nous avons commencé à aborder ici et que nous continuons à développer, notamment en opposant deux types de lecture.

Image de deux silhouettes humaines couleur orange reliées par un réseau neuronal.

https://pixabay.com/fr/users/geralt-9301/

Deep reading VS light reading

Vous est-il déjà arrivé de lire un article, puis un gros titre qui attire l’œil à droite de l’écran, avant de cliquer sur un mot pour ouvrir un nouvel onglet, pour au final ne rien retenir ? Certainement. Parfois, on ne peut pas faire à moins, contraint que l’on est de brasser de l’info pour produire rapidement. C’est ce qu’on appelle le « light reading », ou la lecture flash. Cela s’apparente à du décodage de mots et de la lecture en diagonale, et ne permet pas à la mémoire de se muscler ni au cerveau de s’épanouir.

À l’inverse, il existe un genre de lecture appelée « deep reading », ou lecture immersive, qui consiste à lire plus lentement parce que la syntaxe est plus complexe, bourrée de figures de style, de détails et de profondeur qui font appel à l’émotion. Cette dernière manière de traverser un texte active les mêmes régions du cerveau que si l’on vivait l’histoire décrite. Cela ajoute une réflexion personnelle et une analyse à ce qu’on lit. La lecture revêt un sens à la dimension décuplé, de l’ordre de l’expérience de vie.

Broca, Wernicke et le gyrus angulaire

Voyez-vous, la lecture immersive active trois zones cruciales du cerveau, responsables de notre habileté à écouter, parler, lire et écrire. On parle là de l’aire de Broca*, région du cerveau dédiée à la production du langage, de l’aire de Wernicke*, zone responsable de la compréhension du langage, et du gyrus angulaire* qui permet l’articulation de ces fonctions et l’intégration des signaux somato-sensoriels (informations provenant des cinq sens). Grâce à la stimulation de ce triptyque via le deep reading, on deviendrait à même de reproduire des figures de style stylées sans même le faire exprès, simplement en en ayant intériorisé l’expérience à la lecture. Il est pas chouette, ce cerveau ?

À suivre, le dernier volet des Clés pour les écrivains en herbe ! Découvrez Ria Création sur Facebook pour ne pas le manquer.

* Parmi les sources : 
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_10/d_10_cr/d_10_cr_lan/d_10_cr_lan.html 
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_10/a_10_cr/a_10_cr_lan/a_10_cr_lan.html 
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_10/i_10_cr/i_10_cr_lan/i_10_cr_lan.html

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *