Internet, une forme de démocratie ? 2/2

Dans son dernier article, votre agence de création de sites web réfléchissait à la manière dont Internet s’apparente à une démocratie. Nous évoquions les outils et technologies d’Internet qui permettent aux individus d’être en contact. Une réflexion qui conduit logiquement à…Google !

Ce moteur de recherche offre, d’une certaine manière, une infrastructure technique à cette démocratie. Il permet l’existence de l’auto-organisation et de la méritocratie entre individus engagés dans l’échange, la communication et l’organisation des coopérations. Cela passe notamment par le page ranking, une invention qui permet de classer l’information sur une base méritocratique.

Groupe de gens dessinés devant une carte du monde recouverte de données transitant par Internet.

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Un site A va être très visible sur Google parce que d’autres internautes, d’autres sites ont fait des liens vers lui. Ils ont voté pour lui. Ce n’est pas un fonctionnement démocratique où chaque voix a le même poids, mais tous les acteurs contribuent à la production de la visibilité de l’information la plus qualitative sur le web.

En ce sens, Google répond aux idéaux des pionniers d’Internet. Il y répond aussi parce qu’il dit aux internautes : « il faut que vous soyez libres de publier tout ce que vous voulez ».

La partie sombre de Google

Toutefois, la création de Larry Page et Sergueï Brin présente un paradoxe phénoménal. Google profite de son système, dans tous les sens du terme. Certes, c’est parce que les internautes s’expriment et sont dans l’échange de liens que le moteur de recherche peut mettre en avant la meilleure information pour l’ensemble de la collectivité.

Mais parallèlement à ce fonctionnement vertueux, Google a inventé un modèle publicitaire colossal. Sa position est, par conséquent, ambivalente. Il est à la fois assez proche de l’esprit d’origine d’Internet, mais du fait de l’argent qu’il brasse grâce à ce système, il adopte une position monopolistique. Et surtout, il possède des données personnelles qu’il monétise, ce qui, au final, le rend critiquable.

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